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Le Jardin aux Etoiles vous recommande la visite de la ville de Taroudant et surtout de ses murailles, qui sont les plus belles du Maroc.

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Le Jardin aux Etoiles vous recommande la visite de la ville de Taroudant et surtout de ses murailles, qui sont les plus belles du Maroc.

Taroudant : the most beautiful walls of Morocco

Surnommée "la petite Marrakech", la cité de Taroudant est riche d'une histoire deux fois millénaire. Plus ancienne de mille ans par rapport à la Ville rouge, elle est aussi ceinte de murailles davantage spectaculaires, visibles et complètes. Ces remparts sont même les plus beaux d'Afrique du Nord. Une visite de Taroudant est incontournable lors d'un séjour au Jardin aux Etoiles. On y parvient en 40 minutes en voiture. Privilégiez la route Nationale qui passe par le centre d'Ouled Teima, plutôt que la route express, dont le tracé est plus long et qui se révèle finalement moins rapide.

Pas aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur

 

Pour un visiteur, il n'est pas facile de s'y retrouver, à l'intérieur des murailles de Taroudant. La carte Google Maps ci-dessus donne les clés de la cité aux cinq portes qui revendique 80'000 habitants. Cliquer pour l'agrandir.

 

Taroudant n'est malheureusement pas aussi belle de l'intérieur qu'elle ne l'est de l'extérieur. Certains endroits atteignent même un niveau de saleté repoussant. La visite du souk berbère, à proximité de la place Tamalklat, est néanmoins parfaitement digne d'une visite, ainsi que le montre la vidéo ci-dessous à droite. De nombreuses maisons d'hôtes ont été aménagées ces dernières décennies à l'intérieur des ramparts. Elle ne sont néanmoins pas visibles du premier coup d'oeil. Au Maroc, on cache ce qu'on a de plus précieux, et Taroudant n'échappe pas à la règle.

 

La place Assarag constitue le centre de la ville. On y parvient, en ligne droite, par la porte ouest, nommée Targhount. Il peut arriver qu'en voiture vous vous trouviez coincé dans une toute petite rue, évidemment non équipée du signal "voie sans issue", qui ne vous laissera pas d'autre choix qu'une marche arrière délicate. Mais on vous aidera : il se trouvera toujours quelques Marocains prêts à vous aider et vous donner des conseils... plus ou moins avisés.

 

Tous les bâtiments administratifs, qui sont contemporains et souvent assez prestigieux, ainsi que la plupart des banques ont été construits à l'extérieur des remparts, sur la route de Ouarzazate. Là, c'est nettement plus facile du point de vue de la circulation, mais moins typique. 

Faites de terre, de chaux, de graviers et de briques rouge, les magnifiques murailles qui entourent Taroudant constituent une attraction unique. Elles sont complètes, mais en permenance en reconstruction, à un endroit ou à un autre, dès lors qu'elles se dégradent sous l'effet conjugué du soleil, de la pollution et de la pluie (il en tombe... rarement).

 

On peut en faire le tour sans interruption dès lors qu'une route les longe complètement. Il est ainsi loisible de s'arrêter à tout endroit qui paraît intéressant.

 

Une forme très agréable de visite consiste à prendre une des calèches qui en proposent la découverte circulaire, donnant l'occasion de voir par exemple la tannerie tarditionnelle installée juste à l'extérieur des murailles (voir la vidéo au bas de cette page à gauche). Négociez bien le prix de la balade en calèche au départ !

 

 

Un avant-poste fortifié de l'armée romaine

 

Les historiens sont d'accord sur le fait qu'il y a près de 2000 ans, Taroudant portait le nom de Vala, qui proviendrait de celui d'une Romaine ou d'une Syrienne déifiée, représentant la beauté. C'était un avant-poste fortifié de l'armée romaine en plein territoire ennemi, alors que les Berbères qui le peuplaient étaient encore largement nomades. La présence romaine dans l'actuel Maroc ne fut pas négligeable. Les ruines de Volubilis sont là pour en témoigner avec éclat.

 

Le nom "Vala" est toujours populaire à Taroudant. Une association nommée Opéra des arts expressifs a organisé dans la ville du Souss la première Rencontre Vala pour la danse et l'expression à destination des jeunes amateurs de hip-hop. Un restaurant situé à l'entrée de la ville se nomme Vala. Il est traditionnel... et bien. 

 

Dirigée par Aziz, une société de construction renommée porte aussi cette dénomination. Il en est de même d'une menuiserie métallique et d'une école privée de coiffure et d'esthétique. Sur Facebook, on trouve une Association Gnaoua Vala - Taroudant qui regroupe des musiciens traditionnels.

 

 

Six kilomètres de remparts

 

Les remparts mesurent six kilomètres de longueur. Ils permettent le passage par neuf portes voûtées d'architecture mauresque, disposées principalement aux points cardinaux. Pas moins de 130 tours et de 19 bastions d'angle s'y imbriquent, ce qui fit de la ville une citadelle imprenable tout au long de sa longue histoire. La petite ville berbère fortifiée qui succéda, bien plus tard, à l'avant-poste romain, passa sous le contrôle des Almoravides au 11e siècle. Elle reprit sa liberté à l’époque des Almohades, avant sa destruction au 14e siècle par les Mérinides.

 

Fondateur de la dynastie saaadienne, Mohammed Cheikh Saâdi en fit sa capitale et une base pour ses offensives contre les Portugais installés à Santa Cruz du Cap Ghir, c'est-à-dire l'Agadir actuelle. Portée par ses exportations de la canne à sucre produite dans la vallée du Souss, ainsi que son statut de centre caravanier, Taroudant vécut un âge d’or jusqu’au 18e siècle.

 

Cette période faste s'interrompit lorsque le port d'Agadir fut fermé en 1760, ayant été supplanté par celui d'Essaouira. Il s'ensuivit des siècles de marasme. Le développement du tourisme durant la seconde partie du 20e siècle redonna enfin de l'éclat à l'ancienne capitale saadienne.     

 

Un musée qui reste à imaginer

 

Le musée qui expliquerait l'origine des remparts, leur importance stratégique à travers les siècles et leur fragilité architecturale reste à imaginer. 

 

La récente restauration de l'enfilade des portes de la casbah montre le bon chemin. Jusqu'ici délabrées, celles-ci brillent désormais d'un nouvel éclat dans la nuit roudanie. Un beau travail d'artisanat a été réalisé. La porte principale se nomme Bab Sedra, c'est-à-dire "la porte du sédra", du nom du petit arbuste typiquement marocain qui donne de petites baies, duveteuses lorsqu'elles sont séchée, et qui se mangent. Le plafond est construit selon la méthode traditionnelle qui utilise un assemblage de poutres de bois perpendiculaires qu'on retrouve un peu partout dans la région. Il y aurait déjà ici de quoi expliquer, par des panneaux, quelques-uns des aspects du patrimoine culturel roudani !

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